Cet article se concentre sur des conflits fonciers dans la région de Thiès près de Dakar, Sénégal, créé d’une expansion urbaine avalant qui occupe des champs et du pâturage traditionnel. Il analyse le fond et la structure des négociations foncières et de la représentation des différents groupes d’intérêt, comment les fermiers défendent leurs droites par l'établissement des organismes représentatifs, aidés par les agences internationales de développement, et comment l'historique de la tenure est employé comme base pour des négociations de droites de terre. Les stratégies de la communauté pour formaliser leur tenure sont mobilisées pour empêcher l'expansion urbaine, facilités par un processus de décentralisation dans l'enregistrement foncière. L'IMAP, l'Instrument et Modèle d’Aménagement Participatif est présenté par les auteurs comme un arrangement de planification foncière négocié entre la municipalité de Thiès et l'association de fermiers, le Communauté Rural de Fandène. On conclut que la participation de populations rurales a la gestion foncière a été possible grâce a diverses stratégies: une caution scientifique des écoles polytechniques démontrant des possibilités d’extension de la ville vers les zones moins propices a l’agriculture; un collaboration avec les techniciens de l’administration pour accéder a l’information foncière officielle et explorer les possibilités juridiques et réglementaires; un engagement de la population facilité par la tenue de multiples assembles villageoises ; et l’éveil «d’une conscience foncière» grâce en partie a l’utilisation des outils de MARP (Méthode d’Appréciation Rural Participatif). Des menaces directes au processus de la consultation et du dialogue sont également présentées.
Publication year:
2002
Pages:
28 - 31
Publisher reference:
International Institute for Environment and Development